3/11 – Objectif de neutralité carbone dans les régions
Une électricité bas carbone, abondante, disponible et compétitive permettra de réduire les émissions de CO2 que ce soit dans l’industrie, le transport ou le logement. Dans les régions, des actions concrètes sont mises en place pour l’électrification des usages et le développement de l’hydrogène.
L ’énergie nucléaire est reconnue comme une énergie bas carbone avec des émissions de gaz à effet de serre (GES) situées à l’échelle internationale à 12 g eqCO2/kWh [1]. À titre de comparaison, l’éolien se situe à 11 g eqCO2/kWh, l’hydroélectrique à 24 g eqCO2/kWh et le photovoltaïque à 41 g eqCO2/kWh. Les énergies fossiles, quant à elles, émettent 490 g eqCO2/ kWh pour le gaz et 820 g eqCO2/kWh pour le charbon.
Dans le monde, la production d’électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 : 41 % du total des émissions sont dus à la combustion d’énergie ; en France cette production ne représente que 12 % des émissions[2]. Le pays peut compter sur son mix électrique alliant nucléaire et énergies renouvelables pour fournir une électricité bas carbone toute l’année. En 2019, le nucléaire a produit 70 % de l’électricité tricolore, l’hydraulique 11 %, le parc thermique à flamme (gaz et charbon) 8 %, l’éolien 6 % et le solaire 2 % [3]. Aujourd’hui, le premier secteur d’émissions de GES dues à la combustion d’énergies est celui des transports avec 40 % des émissions [4]. C’est pourquoi plusieurs régions françaises, à l’instar de l’Île-de-France, souhaitent développer l’hydrogène, les véhicules électriques et les transports en commun.
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