7/10 – Publicité, jusqu’où aller dans la déontologie
Suite à une étude menée par l’Institut BVA en 2019 sur « La perception des Français et le nucléaire », Orano a lancé à l’automne 2019 une campagne de marque autour des idées reçues des Français sur le nucléaire. Une campagne qui a fait l’objet d’attaques d’opposants à l’énergie nucléaire et qui a donné lieu à un certain nombre d’enseignements chez Orano. Le point avec Christophe Neugnot, directeur de la communication du groupe.
« Cette étude a montré que les Français sont plus nombreux à considérer le nucléaire comme un atout (47 % des sondés) que comme un handicap (34 %). Elle a révélé aussi que les Français ont une connaissance restreinte du rôle positif du nucléaire dans la préservation du climat. 69 % des sondés pensent en effet que le nucléaire contribue au dérèglement climatique. Par contre, en termes d’emplois, l’opinion est plutôt positive (56 %). De la même manière les Français perçoivent la dimension de recyclage du combustible nucléaire (61 %)2 », rappelle Christophe Neugnot.
Pour mieux faire connaître les atouts du nucléaire au travers de son savoir-faire industriel, Orano a décidé de réaliser une campagne de marque qui s’est déclinée via des spots radios sur tout le territoire en utilisant la forme du micro-trottoir, des insertions dans la presse écrite, principalement régionale (PQR), près de ses sites industriels, ainsi que sur les réseaux sociaux (Twitter, Linkedin, Instagram, etc.). « Nous souhaitions des annonces innovantes en partant des idées reçues des Français pour y répondre par des éléments, des chiffres précis. » Le principe retenu ? « Définir une accroche forte, un visuel, et un élément concret, factuel, constituant la preuve. »
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