2/10 – Les GEN IV à la loupe - Sfen

2/10 – Les GEN IV à la loupe

Publié le 26 novembre 2019 - Mis à jour le 28 septembre 2021
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© Rosatom

Tandis que le monde connaît la double nécessité de besoins en énergie croissants et de la lutte contre le changement climatique, l’énergie nucléaire fait l’objet d’investissements publics et privés pour faire naître les réacteurs du futur. 

Retour sur les principales caractéristiques de ces réacteurs de prochaine génération, les « GEN IV ».

Six concepts étudiés dans le cadre du GIF

Trois d’entre eux sont des réacteurs à neutrons rapides (RNR), déclinés autour de principes de fonctionnement différents : le réacteur à neutrons rapides à caloporteur gaz (RNR-G) ou Gas-cooled Fast Reactor System (GFR) ; le réacteur à neutrons rapides à caloporteur sodium (RNR-Na) ou Sodium-cooled Fast Reactor System (SFR) ; le réacteur à neutrons rapides à caloporteur alliage de plomb (RNR-Pb), ou Lead-cooled Fast Reactor System (LFR). 

Les autres réacteurs à l’étude sont : le réacteur à très haute température, refroidi à l’hélium (RTHT) ou Very High Temperature Reactor System (VHTR) ; le réacteur à eau supercritique (RESC) ou Supercritical Water-cooled Reactor System (SCWR) ; le réacteur à sels fondus (RSF) ou Molten salt reactor system (MSR) [1].

Critères

Le GIF a établi quatre critères auxquels les futurs réacteurs devront répondre :

↦ la sûreté et la fiabilité, en étudiant autant que possible l’absence d’évacuation de populations, quelles que soient la cause et la gravité de l’accident ;

↦ la durabilité, via une économie des ressources en combustible et une réduction de la production de déchets finaux ; 

↦ la compétitivité économique (coûts d’investissement jusqu’au démantèlement) par rapport aux autres sources d’énergie ; 

↦ la protection contre toutes agressions externes, a fortiori pour des pays qui, quoique concernés par le Traité de non prolifération nucléaire, pourront néanmoins avoir accès à cette nouvelle technologie.

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Par la rédaction