3/9 – Le démantèlement, une activité en croissance - Sfen

3/9 – Le démantèlement, une activité en croissance

Publié le 1 octobre 2019 - Mis à jour le 28 septembre 2021
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© Orano / Eric Larryadieu – Préparation d’une mesure de filtre de très haute efficacité (filtre THE) avant une opération de démantèlement
 

Le démantèlement d’installations nucléaires est un marché mature aujourd’hui, sur les plans financier, technique et réglementaire. L’enjeu n’est pas tant la faisabilité mais les moyens d’optimisation des opérations de démantèlement pour gagner en efficacité.

Des pratiques qui ont évolué avec les retours d’expérience

Au début des années 1990, les pratiques internationales étaient de privilégier le démantèlement d’une installation nucléaire en mode différé, pour permettre la décroissance naturelle de la radioactivité et donc faciliter le démantèlement.

« Une nouvelle méthode, soutenue par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), privilégie la réalisation du démantèlement dans un temps aussi court que possible pour maintenir les compétences et transmettre la mémoire des installations », rappelle Sylvain Granger, directeur des projets déconstruction et déchets chez EDF. Cette méthode est choisie désormais par les États-Unis, l’Allemagne, le Japon, l’Italie, la Suède, etc.

La centrale nucléaire de Maine Yankee, dont l’exploitation a été arrêtée en 1997, a été démantelée en 2005. En 2001, EDF a aussi fait le choix de la « déconstruction immédiate » pour les 9 réacteurs français définitivement à l’arrêt. Elle suppose d’engager les travaux de déconstruction immédiatement après la mise à l’arrêt définitif du réacteur.

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