6/8 – La fusion nucléaire, le troisième pilier structurant du nucléaire chinois
En matière d’énergie nucléaire, la Chine se projette d’ores et déjà dans l’avenir et réfléchit aux étapes futures de déploiement de l’énergie de la fusion en réfléchissant à l’opportunité de développer ses propres démonstrateurs industriels post-ITER, tout en continuant de participer aux projets multilatéraux.
La stratégie de développement de l’électronucléaire en Chine a été lancée dès 1983 par le groupe de pilotage pour la Science et la Technologie du Conseil des Affaires d’État, qui prévoyait un déploiement en trois étapes avec trois technologies : d’abord via le développement et la construction d’une flotte de réacteurs à neutrons thermiques de type REP, puis le déploiement d’une flotte de réacteurs à neutrons rapides et enfin, à long terme, le déploiement de réacteurs de fusion. Trente-cinq ans plus tard, cette stratégie reste d’actualité et la Chine a largement commencé à déployer une flotte de réacteurs REP (43 en fonctionnement en Chine fin 2018) tout en lançant des programmes de R&D conséquents sur les réacteurs à neutrons rapides (la Chine construit actuellement un démonstrateur RNR-Na de 600 MWe à Xiapu) et de fusion.
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