7/10 – Y a-t-il un marché pour le réacteur EPR ?
Dans son programme stratégique [1], EDF, devenue chef de file de la filière nucléaire, réaffirme le choix de l’EPR comme technologie de référence pour répondre, aux côtés des énergies renouvelables, à l’augmentation de la demande mondiale en électricité dans un contexte d’urgence climatique.
Au-delà du chiffre, cet objectif s’attèle à une approche commerciale visant à rendre l’exploitant (le client) autonome. Cette approche, différente de celle des concurrents, séduit plusieurs pays à l’instar des discussions en cours avec l’Inde, la République tchèque et l’Arabie saoudite.
Le savoir-faire de l’exploitant : argument de vente n° 1
EDF est d’abord et avant tout un exploitant, le premier au monde en nombre de réacteurs exploités (58 en France et 15 au Royaume-Uni) et une référence reconnue par ses pairs. Pour exporter sa technologie EPR, l’électricien s’appuie sur cette identité, qui fait sa force : il ne s’agit pas de seulement vendre une technologie mais de partager avec le client le fruit de cette expérience sur les réacteurs à eau pressurisée, supérieure à 1 700 années réacteur [2] sur le seul parc français, sans équivalent dans le monde.
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