L’autorité de sûreté japonaise donne son feu vert au redémarrage d’un 15e réacteur
Le réacteur Tokai 2 (un réacteur à eau bouillante de 1 100 MWe) opéré par l’exploitant Japan Atomic Power Co. (JAPCO) et situé dans la Préfecture d’Ibaraki, à 110 km du centre de Tokyo, a officiellement obtenu le feu vert de l’autorité de sûreté japonaise (NRA) autorisant, après l’obtention de l’accord des autorités locales, son prochain redémarrage.
Une demande d’extension de la durée d’exploitation du réacteur a été déposée auprès de la NRA et doit être validée avant novembre prochain, date à laquelle le réacteur atteindra les 40 années de mise en service.
Deux examens parallèles sont cependant encore en cours à cette date. Une pétition de près de 8 000 signatures a par ailleurs été transmise à la NRA par les opposants au redémarrage qui considèrent la centrale trop dangereuse pour être remise en opération. JAPCO doit en effet proposer un plan d’évacuation en cas d’accident afin de protéger les 960 000 habitants résidant dans un rayon de 30 km autour de la centrale.
Tokai 2 est le troisième réacteur à eau bouillante à valider les examens de la NRA après Kashiwazaki-Kariwa 6 et 7.
Début octobre 2018, 9 réacteurs japonais ont déjà été reconnectés au réseau. Au-delà des réacteurs redémarrés, plusieurs réacteurs ont déjà reçu l’approbation de la NRA, parmi lesquels Takahama 1,2, Mihama 3 ou K-Kariwa 6,7, portant à 15 au total de le nombre de réacteur ayant l’autorisation de fonctionner dans l’archipel.
Cet article est un résumé d’articles parus dans la presse. Il n’engage en aucun cas ni la responsabilité de l’Ambassade de France au Japon, ni celle de son Service nucléaire.