2/7 – Les procédés chimiques au service des sources froides
Les exploitants de réacteurs nucléaires sont de grands utilisateurs de sources froides, dont la fonction est d’extraire la chaleur d’un procédé ou d’un matériel. Pour les circuits ouverts, le transfert thermique est obtenu par l’échauffement de l’eau de refroidissement directement dans un échangeur. Dans le cas des circuits fermés, le refroidissement est accompli par l’évaporation d’une partie de l’eau dans une tour aéroréfrigérante. Le fonctionnement de ces systèmes à recirculation nécessite la prise en compte de différentes problématiques (consommation d’eau, corrosion et encrassement) et la maîtrise du risque sanitaire (développement potentiel de micro-organismes pathogènes). L’industrie nucléaire a développé un spectre de solutions adaptées pour y faire face. Panorama.
Par l’intermédiaire des substances dissoutes et des matières en suspension qu’elle contient, l’eau utilisée en appoint des réacteurs nucléaires est susceptible de générer de l’entartrage et/ou de l’embouement au sein de l’installation et d’altérer la performance ainsi que la durée d’exploitation du patrimoine. De plus, de par leurs caractéristiques de fonctionnement, ces circuits favorisent la prolifération de la charge biologique présente naturellement dans l’eau, dont une part peut être pathogène. En effet, l’augmentation de température, l’importance des surfaces d’échange, l’oxygénation du circuit ainsi que l’apport régulier de matières organiques par le cours d’eau représentent des conditions propices au développement biologique.
Cet article est réservé aux adhérents de la SFEN. Pour lire la suite et avoir accès à l’ensemble de nos archives, abonnez-vous à la Revue Générale Nucléaire.