11/11 – Déchets nucléaires : les centres de stockage dans le monde
Dès les années 1970, l’industrie nucléaire a pris conscience de la nécessité de gérer ses déchets. Des solutions techniques ont été mises en place pour stocker durablement l’ensemble des déchets, y compris les plus nocifs, ceux dont la durée de vie excède la centaine de milliers d’années : les déchets hautement radioactifs à vie longue, « HA-VL ». Pour la gestion de ces derniers, la France et les pays du Nord de l’Europe, Suède et Finlande, ont depuis plusieurs décennies mûri une réflexion scientifique qui explique aujourd’hui leur avance sur leurs homologues étrangers. Passage en revue de la situation internationale et zoom sur les bonnes pratiques.
Utilisée pour produire de l’électricité, affiner la connaissance scientifique et/ou aider la médecine, la radioactivité recouvre différents aspects. Cependant, comme toute activité humaine, son utilisation génère des déchets.
Très tôt, l’industrie nucléaire s’est distinguée des autres filières énergétiques et chimiques par sa prise de conscience environnementale. Dès les années 1970, elle a compris les difficultés que représentaient les déchets radioactifs et a œuvré pour concevoir des solutions techniques permettant de les gérer durablement. Qualifiée de « pionnière » dans ce domaine, la filière nucléaire a contribué à forger la notion, aujourd’hui répandue, de « gestion des déchets ».
N.B. : Le présent article ne fait pas état du projet Cigéo ni des dispositifs mis en place par la filière nucléaire française pour gérer ses déchets. Ces aspects feront l’objet d’un dossier complet dans le numéro 3 (avril – mai 2016) de la RGN.
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