L’énergie nucléaire pour une France bas-carbone
Après le vote de la loi sur la Transition Energétique pour la Croissance Verte (LETCV) vient le temps de l’action avec la mise en place des mesures permettant d’aboutir à une France bas-carbone.
La PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Energie) sera le levier d’action de la transition énergétique. Pour qu’elle obtienne des résultats concrets, la PPE devra concentrer son action sur la réduction des émissions de CO2 et rester flexible.
Climat, compétitivité, développement des renouvelables, emploi… l’énergie nucléaire se présente plus que jamais comme le socle permettant d’atteindre les objectifs de la loi. Un socle indispensable à la France de demain : la France bas-carbone.
Cette semaine, la SFEN publie sa contribution pour que la PPE, et plus largement la transition énergétique, soient un succès.
La PPE doit viser en priorité la réduction des émissions de gaz à effet de serre
La Loi sur la Transition Energétique pour la Croissance Verte (LETCV) porte des objectifs ambitieux. Pour assurer la cohérence et l’efficacité de la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC), la réduction des émissions de gaz à effet de serre doit être la priorité de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE). Pour y parvenir, la PPE doit donc favoriser les actions efficaces sur les plans climatique et économique.
La PPE doit rester flexible
Pour faire face aux incertitudes sur l’offre (croissance des énergies renouvelables) et la demande (reprise économique, rythme de rénovation des installations énergétiques) et se prémunir des aléas énergétiques (chocs pétroliers, crise russo-ukrainienne, etc.), la PPE doit être flexible. La diversification du mix électrique doit se faire en temps et en heure, à mesure de l’amélioration des performances économiques et techniques des énergies renouvelables.
L’énergie nucléaire est le socle de la France bas-carbone
Avec le développement du nucléaire, la France est devenue l’un des pays les moins émetteurs de gaz à effet de serre pour la production de son électricité[1]. La facture d’électricité française est l’une des plus compétitives de l’Union européenne[2]. Grâce aux synergies entre nucléaire et renouvelables, le pays a renforcé son indépendance énergétique et a su bâtir une filière industrielle reconnue internationalement.
Des orientations pour consolider le socle
En 2025, l’énergie nucléaire restera la principale source d’électricité du pays. Il est nécessaire d’investir de manière soutenue dans le parc nucléaire et de capitaliser sur la filière du recyclage des combustibles usés. Il faut également préparer l’après-2025 et garantir l’effort de recherche nucléaire pour construire « une nouvelle génération de réacteurs ».
L’énergie nucléaire pour une France bas-carbone
[1] La France émet 79 gCO2/kWh, moins que la moyenne européenne (331 gCO2/kWh) et que l’Allemagne (461 gCO2/kWh), (AIE, 2010)
[2] Le prix de l’électricité en France demeure inférieur d’environ 27 % au prix moyen en Europe pour les ménages et les entreprises (INSEE, 2013)
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