Stockage des déchets radioactifs: panorama international - Sfen

Stockage des déchets radioactifs: panorama international

Publié le 25 juillet 2013 - Mis à jour le 28 septembre 2021

La majorité des pays disposant d’une filière nucléaire a fait le choix du stockage en couche géologique pour la gestion des déchets à radioactivité élevée.

Actuellement, les études et les recherches s’intéressent à trois types de formation géologiques: le granite, le sel, la roche sédimentaire et l’argile. En fonction des caractéristiques géologiques de leur sol, les pays ont favorisé une formation géologique plutôt qu’une autre. Ainsi, la Suède, la Finlande et la Corée ont opté pour le granite. Le choix des États-Unis s’est lui porté sur le sel. Le Canada développe un projet de stockage en roche sédimentaire. Et de leurs côtés, la Belgique, la France mais aussi la Suisse, le Japon et maintenant l’Allemagne étudient le développement d’une solution de stockage géologique argileuse.   

Le stockage géologique: une solution déjà mise en œuvre aux États-Unis

Depuis 1999, les déchets radioactifs de moyenne activité à vie longue (MA-VL) issus des activités militaire sont stockés à plus de 650 mètres dans le désert de Chihuahua au Nouveau-Mexique dans le Waste Isolation Pilot Plant (WIPP). Actuellement, il s’agit du seul stockage géologique profond en activité. 

Recherche en cours pour le stockage des déchets à radioactivité élevée

Des laboratoires permettant de développer des connaissances et de valider des technologies sur un type de roche donné ont été créés dans plusieurs pays. C’est ainsi que la Suède teste actuellement les roches granitiques, et que la Belgique et le Japon étudient les formations argileuses. À noter que la France est à un stade plus avancé aussi bien dans son programme de recherche que dans la conception du centre de stockage que ne le sont la plupart des autres pays. S’il n’existe à ce jour aucune installation pour le stockage géologique des déchets de haute activité à vie longue, la Finlande et la Suède ont demandé l’autorisation d’en créer une. Dans ces pays, la mise en service des centres de stockage est prévue entre 2020 et 2025.   

Les pays travaillent ensemble pour la définition de normes de sûreté communes

Dans le cadre des travaux initiés par différentes instances internationales parmi lesquelles, l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN), l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et la Commission européenne, les différents pays engagés dans l’élaboration d’une solution de stockage géologique échangent régulièrement. Les échanges d’expérience permettent notamment de définir des principes techniques communs.   En savoir plus sur les programmes internationaux :