1er jalon atteint !
Les opérations de montages mécaniques du circuit primaire principal du réacteur EPR de Flamanville sont terminées et ont permis l’installation et l’assemblage des gros composants. Cette étape marque l’atteinte du premier jalon clé fixé par EDF au 1er trimestre 2016, en vue d’un démarrage du réacteur fin 2018.
Les contrôles qualité effectués ont permis d’établir que l’ensemble des opérations de montage répond aux exigences attendues. Sur les 32 soudures réalisées sur le circuit primaire principal, une seule doit faire l’objet d’une procédure de reprise pour garantir sa conformité. Après l’achèvement du génie civil principal intervenu en fin d’année 2015 et la finalisation des opérations de montage du circuit primaire, le chantier de construction de l’EPR de Flamanville continue sa progression à un rythme soutenu, avec l’accélération des montages électromécaniques et le lancement des phases d’essais élémentaires (système par système). Ceux-ci s’intensifieront au second semestre, en lien avec les fournisseurs et les équipes qui exploiteront le réacteur, pour préparer les essais d’ensemble qui interviendront en 2017.
Xavier Ursat, directeur exécutif d’EDF chargé du nouveau nucléaire, a déclaré : « L’atteinte de ce premier jalon est une étape clé vers le démarrage du réacteur programmé au 4e trimestre 2018. Elle témoigne de l’efficacité de la nouvelle organisation mise en place pour garantir la maîtrise industrielle du chantier et de l’engagement collectif de l’ensemble de nos partenaires. »
80 % d’avancement
« Le chantier du réacteur nucléaire est à plus de 80 % achevé » a indiqué Antoine Ménager, le directeur du chantier. La future unité comporte une zone nucléaire, incluant le bâtiment réacteur, terminé à 60 %, un bâtiment combustible, et un bâtiment de sauvegarde. Elle inclut en outre une zone non nucléaire, comprenant notamment la salle des machines et la station de pompage. Cette zone non nucléaire est achevée à 95 %.
EDF a choisi de poursuivre la construction du réacteur sans attendre les résultats des tests, encore en cours, sur la cuve du réacteur, dont la fiabilité est interrogée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).