2/11 – Pour profiter des opportunités, la filière française doit accélérer sa transformation
Quelques semaines avant la publication de son rapport consacré à l’avenir de la filière nucléaire française, l’Institut Montaigne a accordé un entretien exclusif à RGN. Sans dévoiler les propositions de son étude, le think tank indépendant a tracé les grands défis qui attendent l’équipe de France du nucléaire dans un contexte économique dégradé et une montée en puissance de la concurrence internationale. Le nucléaire se trouve à un moment charnière, contraint au « saut de compétitivité » pour se maintenir. Passage en revue des enjeux avec Corinne Thérond-Koos, rapporteur de l’étude de l’Institut Montaigne et associée du cabinet Archery Strategy Consulting.
RGN – Cinq ans après l’accident de Fukushima, assiste-t-on à la fin du nucléaire ?
Corinne Thérond-Koos : L’accident de Fukushima n’a mis qu’un coup d’arrêt temporaire à la construction de nouvelles centrales, dans un contexte où les sous-jacents du marché de l’énergie nucléaire sont positifs. L’atome est en effet une des rares énergies à faire la synthèse entre deux défis majeurs : l’augmentation des besoins énergétiques et la lutte contre le réchauffement climatique.
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