2/8 – Nucléaire et dessalement de l’eau de mer - Sfen

2/8 – Nucléaire et dessalement de l’eau de mer

Publié le 24 janvier 2020 - Mis à jour le 28 septembre 2021
shutterstock_1118118842

L’eau douce est vitale pour l’Humanité. Pourtant, un nombre croissant de territoires dans le monde souffre de pénurie d’eau. Population croissante, épuisement des aquifères et changement climatique : la situation pourrait encore s’aggraver. Le dessalement de l’eau de mer apparaît comme une solution clé pour bon nombre de pays côtiers.

Aujourd’hui, plus de 15 000 usines de dessalement (leur nombre a augmenté de 160 % ces dix dernières années) génèrent environ 75 millions de m3 par jour [1]. Cependant, le dessalement de l’eau de mer est un processus énergivore, et presque toutes les usines de dessalement dépendent aujourd’hui des combustibles fossiles pour leurs besoins énergétiques.

Quelque 2,4 milliards de personnes, soit 30 % de la population mondiale, n’ont toujours pas accès à l’eau potable, et 60 % ne disposent pas d’assainissement géré en toute sécurité [2]. D’ici à 2050, plus de 2 milliards de personnes risquent d’avoir un accès réduit aux ressources en eau douce, et au moins une personne sur quatre vivra probablement dans un pays touché par une pénurie chronique ou récurrente d’eau douce. Sur Terre, 97,5 % de l’eau est salée et contenue dans les océans. 

 

Prolongez la lecture de la RGN

Cet article est réservé aux adhérents de la SFEN. Pour lire la suite et avoir accès à l’ensemble de nos archives, abonnez-vous à la Revue Générale Nucléaire.

Par Cécile Crampon, SFEN. Photo : Rajasthan, Inde – © Shutterstock/Salvador Aznar