2/9 – Aléas climatiques et sûreté nucléaire en 6 points
Les installations nucléaires doivent être conçues et dimensionnées en fonction des conditions naturelles et climatiques de la région d’implantation. Il convient d’évaluer ces conditions, puis de réexaminer régulièrement si ce référentiel doit évoluer. En outre, les installations nucléaires fonctionnent dans la durée : elles doivent donc s’adapter aux futurs événements météorologiques extrêmes potentiellement engendrés par le réchauffement climatique (vagues de chaleur, sécheresses, inondations, etc.).
Le climat en France
La France métropolitaine bénéficie d’un climat dit tempéré : la pluviométrie y est répartie tout au long de l’année et les températures y sont relativement douces. Bien entendu, le climat n’est pas le même à Nice, à Strasbourg et à Brest.
À l’échelle régionale se distinguent cinq climats : océanique à l’Ouest, semicontinental à l’Est, montagnard pour les Pyrénées, le Massif central et les Alpes, méditerranéen pour le Sud-Est et la Corse. Enfin, un climat océanique altéré s’observe dans la zone s’étirant de la frontière belge à Toulouse en passant par Paris.
Les aléas climatiques
Les aléas climatiques désignent des événements météorologiques sortant des moyennes, voire extrêmes, engendrés par la variabilité naturelle des phénomènes météorologiques. Ils sont par nature difficiles à anticiper et à prévoir. Le caractère « extrême » de certains de ces événements est riche de plusieurs définitions. Pour le statisticien, par exemple, un extrême sera désigné par son intensité et sa fréquence : la température, la vitesse du vent, la pluviométrie, etc., alors qu’en sciences sociales, l’indicateur sera les dégâts causés à la société, qu’ils soient matériels ou humains.
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