3/10 – La coopération franco-chinoise aujourd’hui
Présente depuis la construction des premières tranches du parc nucléaire chinois, EDF a su nouer un partenariat durable avec l’exploitant CGN, lui permettant une montée en compétences accélérée. Dans un environnement de jeunes ingénieurs, l’appui d’EDF et l’adoption des normes et de la culture d’exploitation nucléaire française ont été et continuent d’être déterminants pour la sûreté. Cette relation privilégiée entre le premier exploitant au monde, EDF, et le premier parc nucléaire au monde en devenir, assure un gain mutuel d’expérience. Reste que l’électricien fait face à une concurrence accrue qui l’oblige à se renouveler sans cesse pour conserver sa position. Entretien avec un fin connaisseur des enjeux, Éric Pohu, responsable des projets Chine au sein de la direction de la production nucléaire d’EDF.
RGN : Comment a débuté la collaboration entre EDF et la Chine en matière d’exploitation des réacteurs ?
Éric Pohu : L’origine de cette collaboration remonte à la centrale de Daya Bay. Au début des années 1990, lors du démarrage de cette centrale, il a fallu accompagner le nouvel exploitant, dans un contexte où l’exploitation de réacteurs était quelque chose de nouveau en Chine.
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