3/11 – L’AIEA accompagne les nouveaux entrants
Les pays qui développent un nouveau programme nucléaire bénéficient de l’aide de l’AIEA, documentée dans un plan de travail intégréj. Depuis 2015, des représentants de cinq pays souhaitant adopter l’énergie nucléaire ont été reçus par les experts de l’AIEA à Vienne : le Bélarus, la Jordanie, le Nigéria, la Turquie et les Émirats Arabes Unis. Ces rencontres ont permis de mettre à jour les différents plans de développement et d’identifier les activités appropriées, selon l’avancement de chaque projet.
Ces cinq pays en sont à des stades différents du développement de leurs infrastructures nucléaires. Les Émiratis sont les plus avancés en la matière : le premier des quatre réacteurs de la centrale de Barakah (côte du Golfe Persique) doit être mis en service en 2017. Le Belarus a débuté la construction de sa première centrale sur le site d’Ostrovets (nord-ouest du pays) en 2013. La Jordanie, le Nigéria et la Turquie prévoient de construire leurs premières unités nucléaires et en sont à des étapes différentes de la mise en place des organisations et compétences nécessaires. Ces nouveaux entrants ont aussi accueilli sur leur territoire des missions de revue des infrastructures nucléaires1 (INIRj) lors desquelles l’AIEA et des experts internationaux évaluent l’état d’avancement des projets.
« Nous avons récemment revu les procédures de développement et d’incrémentation des plans de travail, en intégrant le retour d’expérience de ces dernières années » explique Milko Kovachev, directeur du département Développement des infrastructures nucléaires à l’AIEA. Pour un État membre de l’AIEA, le plan de travail (IWP) doit aider à intégrer les recommandations faites lors des missions INIR.
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