3/8 – La « refonte » des composants métalliques
La métallurgie a fait de grands progrès ces dernières années dans la conception des pièces métalliques, des plus grandes aux plus petites, des plus simples aux plus complexes. Appuyées par une innovation foisonnante, de nouvelles méthodes de fabrication ont émergé, en particulier autour de la métallurgie des poudres, via la compaction isostatique à chaud et la fabrication additive. En parallèle, les procédés plus traditionnels tel que le forgeage ont aussi bénéficié d’avancées technologiques et numériques. Si d’autres industries de pointe, comme l’aéronautique ou l’industrie pétrolière et gazière, ont engagé ce virage il y a plusieurs années, l’industrie nucléaire rattrape désormais son retard et bénéficie de leur retour d’expérience.
Trois méthodes à l’étude
La compaction isostatique à chaud
Celle-ci consiste à insérer de la poudre métallique dans un conteneur en tôle de la forme de la pièce à fabriquer. Le conteneur, fermé, est rempli de poudre tassée. L’ensemble est ensuite mis dans une enceinte sous haute température (plus de 1 000°C)
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