3/9 – Covid-19: maintenir le dialogue au jour le jour
Le nucléaire, troisième filière industrielle française avec 3 000 entreprises et 22 0000 employés, a dû s’adapter à une situation de crise inédite afin d’être en capacité d’assurer sa mission de service public. Pour cela, la filière s’est organisée pour faire circuler les informations nécessaires à la gestion de crise, des plus petites entreprises aux ministères concernés, et inversement.
En pleine crise du coronavirus, le directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol, rappelait combien l’électricité nous était plus que jamais indispensable: «Des millions de personnes sont désormais confinées à leur domicile, recourant au télétravail pour conduire leurs missions, aux sites de commerce électronique pour faire leurs courses et aux plateformes de streaming vidéo pour se divertir. Une alimentation électrique fiable est nécessaire pour tous ces services. » Il rappelait également le rôle de l’électricité pour alimenter les hôpitaux et pour assurer la communication entre les différents acteurs dans la gestion de la crise. Tandis que le Groupement des industriels français de l’énergie nucléaire (GIFEN) recueillait, jour après jour, les informations mais aussi les interrogations de ses 200 entreprises membres et même au-delà, le Comité stratégique de la filière nucléaire française (CSFN) assurait les relations institutionnelles avec les différents ministères concernés, notamment le ministère de la Transition écologique et solidaire, le ministère de l’Économie, des finances et de la relance et le ministère du Travail, de l’emploi et de l’insertion.
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