3. Pour les grands acteurs de la filière, l’IA est déjà une réalité
Il y a longtemps que le nucléaire s’est emparé de l’IA. Que ce soit pour simuler des processus physiques, agréger des données archivées ou participer à des études de sûreté. Mais tous les grands donneurs d’ordres l’assurent : l’IA n’est rien sans supervision humaine.
Framatome : l’IA intégrée aux process
Une culture de l’IA bien ancrée Par Mathieu Segond, expert à l’Ingénierie nucléaire La Direction technique de l’ingénierie (DTI) de Framatome travaille au service de toutes les autres Business Unit (BU) touchant au combustible, aux gros composants forgés ou aux automates du contrôle-commande de sûreté. Pour ces derniers, nous étudions et comparons l’approche historique qui reposait sur des algorithmes physiques simplifiés avec une nouvelle approche basée sur l’élaboration d’un métamodèle des codes physiques de référence, approche qui a été bâtie grâce à une base de données de simulation compilant des millions d’états de coeur en situation accidentelle. En exploitation, ce métamodèle fournirait ainsi la marge à la crise d’ébullition en fonction du temps. Il a pu être testé sur des séries chronologiques issues d’un coeur d’un réacteur du palier N4 (1 450 MW) en exploitation.
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Photo © Eranian Philippe / EDF I Laboratoire du département Matériaux et mécanique des composants EDF LAB, les Renardières.
. Framatome I Par Mathieu Segond, expert à l’Ingénierie nucléaire puis Jean-Paul Taravella, Project Manager.
. Assystem I Par Francesco Vitillo, Responsable de l’équipe Data Science.
. Edf I Par Guillaume Thibault, Antoine Robin, Romain Bertrand et Doan-Y-Nhi BUI (EDF).
. Cea I Par Geoffrey Daniel, ingénieur-chercheur IA, CEA/DES.
. Orano I Par Corentin Macqueron, Orano Projets – Direction technique ingénierie.