4/10 – Nucléaire : du nouveau sur les réseaux sociaux - Sfen

4/10 – Nucléaire : du nouveau sur les réseaux sociaux

Publié le 29 septembre 2020 - Mis à jour le 28 septembre 2021
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Ils ne s’expriment pas au nom de leur entreprise, mais ne font pas mystère de leur rattachement à leur employeur. Comme ils se plaisent à le rappeler, ils ne font pas de communication, ne portent pas la parole officielle de leur entreprise, mais assument leurs messages à titre personnel. Ce sont ces « nouveaux citoyens », animés par le désir de partager leurs compétences sur les réseaux sociaux et de ne pas laisser passer les idées reçues et les fausses informations. Avec eux, quelque chose est en train de changer dans l’information du public sur le nucléaire. Un changement culturel indéniable, alors qu’apparaissent les signaux, de moins en moins faibles, d’une évolution dans le ton des conversations.

Twitter, février 2020. Greenpeace poste un message sur la fermeture de Fessenheim : 80 J’aime. Tristan Kamin, ingénieur sûreté, répond à l’organisation : 1 200 J’aime. Les exemples sont multiples et confirment la tendance. En juin dernier, la députée européenne Michèle Rivasi, membre d’Europe écologie les Verts, alerte sur les « dangers » des rejets de Fukushima : elle obtient 46 retweets (souvent critiques) et 59 J’aime. François- Marie Bréon, chercheur physicien-climatologue, lui répond : 102 retweets, 390 J’aime.

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Par Nathalie Guillaume, chargée de mission auprès du directeur du CEA – Photos : à gauche, Kako Naït Ali, qui travaille dans le génie civil et s’exprime aussi beaucoup sur Twitter. A droite, Tristan Kamin, ingénieur de sûreté, un pédagogue de haute volée, notamment sur Twitter.