4/10 – Une sortie compliquée du nucléaire pour quatre pays européens
Les accidents de Tchernobyl et de Fukushima ont sévèrement ébranlé les politiques énergétiques de certains pays d’Europe. La Belgique, les Pays-Bas, la Suisse et l’Espagne affichent leur ambition de sortir définitivement du nucléaire. Mais cette sortie est loin d’être un long fleuve tranquille.
La Belgique reporte
Dès 2003, la Belgique a envisagé d’abandonner le nucléaire. Mais, hormis en 2018, les réacteurs belges fournissent en moyenne plus de la moitié du courant produit dans le pays. Il faudra ainsi attendre le 30 mars 2018 avant de voir le gouvernement belge officiellement présenter un plan de sortie du nucléaire. Dénommé « Pacte énergétique interfédéral », et porté par la ministre de l’Énergie, il constitue la feuille de route pour piloter l’arrêt de la production nucléaire d’ici à 2025.
Pour parvenir à cet objectif, « nous devons définir ces prochaines années une politique qui vise à une utilisation plus efficace de l’énergie et au développement de la production d’énergies renouvelables », a insisté la ministre. Une tâche ardue, sachant que les renouvelables ont à peine fourni plus de 10 % de l’électricité produite en Belgique en 2017. Mais la ministre ajoute : « nous devons garantir l’approvisionnement en énergie, maintenir la facture énergétique à un prix abordable pour les ménages et veiller à ce que la compétitivité des entreprises ne soit pas compromise ».
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