4. Les fondamentaux de l’approvisionnement en combustible du parc nucléaire français - Sfen

4. Les fondamentaux de l’approvisionnement en combustible du parc nucléaire français

Publié le 9 juillet 2024 - Mis à jour le 16 juillet 2024

La guerre en Ukraine a suscité chez les Européens un certain nombre d’interrogations concernant l’approvisionnement en énergie, en gaz en particulier, mais aussi en combustible nucléaire. La France, indépendante de la Russie pour ses ressources en uranium, renforce ses capacités industrielles et sa souveraineté énergétique.

L’invasion russe de l’Ukraine en février 2022 a rebattu les cartes dans le secteur du combustible nucléaire. En Europe, un bilan des différentes dépendances nationales à la Russie a été dressé alors que le nucléaire représente environ 25 % du mix électrique. La société française, dont le parc nucléaire représente 60 % de la production d’électricité, s’est également questionnée sur la robustesse de son approvisionnement.

Les quatre piliers d’EDF

Pour fonctionner, un réacteur nucléaire a besoin d’assemblages de combustible, fruits d’un cycle comprenant l’extraction de l’uranium, les opérations de conversion et d’enrichissement, la fabrication des gaines, du combustible sous forme de pastille, etc. L’amont du cycle, ce sont en moyenne 7 000 tonnes d’uranium naturel par an et 6 MUTS1 par an de service d’enrichissement.

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Par Gaïc Le Gros, Sfen

Photo © Cyril Crespeau I Parc d’entreposage d’emballage d’uranium enrichi à Orano Tricastin.