5/9 – L’industrie nucléaire doit changer – ou disparaître - Sfen

5/9 – L’industrie nucléaire doit changer – ou disparaître

Publié le 17 mai 2017 - Mis à jour le 28 septembre 2021
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Suite aux difficultés de Toshiba, Michael Shellenberger plaide pour un « Airbus du nucléaire ». Cet ancien membre de l’ONG environnementale Sierra Club, aujourd’hui à la tête du Breakthrough Institute, est convaincu que la filière « occidentale » est handicapée par une diversité technologique trop importante. Pour l’auteur, l’essor régulier de nouveaux concepts empêche les acteurs d’acquérir l’expérience nécessaire pour générer des effets de série et des gains de compétitivité. S’appuyant sur le modèle de l’aéronautique, il appelle les industriels et les pouvoirs publics à mutualiser leurs efforts et connaissances, standardiser les modèles de réacteurs, réorganiser la filière, et mettre en oeuvre une stratégie pour redimensionner les centrales tout en diminuant les coûts.

Pourquoi la filière nucléaire est en échec ?

Standardisation et gains d’échelle insuffisants

Il n’est pas inhabituel que des grands projets de construction et de production dépassent leur budget et leurs délais de fabrication. (…) Voyez l’avion à réaction « Dreamliner » de Boeing. Le prototype fut livré avec trois ans de retard, en 2011. Immédiatement, tout alla de travers. Les moteurs lâchèrent ainsi que les pompes à carburant, les ordinateurs, les ailes. Les batteries lithium prirent feu. La gravité des problèmes était telle que le gouvernement japonais entreprit sa propre enquête.

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Par Michael Shellenberger, fondateur du Breakthrough Institute Article publié sur le site Environmentalprogress.org et traduit en français