6/10 – La Chine, un enjeu majeur pour la filière française
Créée en 1997 sous l’impulsion d’EDF, l’association Partenariat France-Chine Électricité (PFCE) vise à encourager la sûreté et la compétitivité de la production nucléaire d’électricité en Chine en favorisant l’implantation durable des acteurs français du nucléaire dans le programme chinois. Actuellement sous la présidence d’Hervé Machenaud, l’association regroupe une centaine de membres, tous des grandes entreprises, des PME ou des ETI françaises qualifiées par EDF pour fournir le parc nucléaire français1. Régulièrement, PFCE maintient à jour sa connaissance des échanges entre la France et la Chine en interrogeant directement ses membres. Les chiffres du présent document proviennent des études 2015 et 2016, réalisées auprès de la centaine de membres de l’association. Elles ont toutes deux obtenu un taux de réponse de 60 %.
Depuis plus de trente ans (première mission d’étude en décembre 1986) les sociétés françaises accompagnent l’émergence du parc nucléaire chinois. Avec les premiers contrats à Daya Bay jusqu’au plus récent projet d’EPR à Taishan, la filière française a su diversifier et étendre sa présence dans tous les secteurs du cycle nucléaire en Chine. Aujourd’hui, cette stratégie est gagnante. En effet, face au ralentissement des nouveaux projets à travers le monde, la Chine, avec 19 unités en construction, s’impose comme un marché incontournable pour les entreprises françaises. Et ces dernières constatent des répercussions concrètes de leurs activités dans le pays.
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