6/8 – Le nucléaire, une technologie au service du maritime ?
Le transport maritime, qui représente 90 % du commerce mondial, émet d’importantes quantités d’oxyde d’azote (Nox), de dioxyde de carbone (CO2) et d’oxyde de soufre (SOx), polluant fortement les océans et les espaces côtiers. Peut-on imaginer un développement dans le transport maritime civil de la propulsion nucléaire, cantonnée généralement au domaine militaire, afin de lutter contre cette pollution ?
Les importantes émissions des cargos de marchandises et des paquebots de croisière, en plus de contribuer au réchauffement climatique, ont un lourd impact sur la qualité de l’air des villes portuaires. Selon le ministère de la Transition écologique et solidaire, à Marseille, le transport maritime est responsable de 20 % des émissions d’oxyde d’azote (Nox), de 70 % des émissions d’oxyde de soufre (SOx) et de 2 % des émissions primaires de particules fines (PM10). Pour lutter contre cette pollution, l’une des solutions consiste à connecter au réseau électrique de la ville les navires faisant escale, évitant ainsi une importante pollution dans le cas d’un mix électrique bas carbone et sans émissions. À cela s’ajoutent des pistes portant sur l’utilisation d’hydrocarbures moins polluants et sur la réduction de la vitesse des navires. L’étude de la mise en place d’une zone d’émissions contrôlée (Emission Control Area, ECA) en mer Méditerranée, lancée en 2019 par la France, va dans ce sens.
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