6/9 – Chaîne d’approvisionnement et résilience
Durant la période de confinement, la chaîne d’approvisionnement de la filière nucléaire a pleinement joué son rôle. Mais en sort-elle renforcée? Si l’expérience acquise par les différents acteurs de la supply chain va lui offrir plus de robustesse, les difficultés économiques rencontrées par les autres filières industrielles, comme l’automobile ou l’aéronautique, risquent de fragiliser des acteurs essentiels à la filière nucléaire.
La filière nucléaire, ce sont 22 0000 emplois pour toutes les tailles d’entreprises représentées : les ETI (34,1% de l’emploi), les grandes entreprises (22,3%), les entreprises exploitantes (26,8%), les PME (15,9%) et les TPE (0,8%). Ainsi, plus de 3 000 entreprises de la filière française ont dû s’organiser pour honorer leurs contrats malgré la mise en place des mesures sanitaires drastiques, parmi lesquelles celles liées au confinement et à la fermeture de certaines frontières.
S’accorder sur les gestes barrières
Le maintien de l’activité ne pouvant se faire qu’une fois la protection des salariés assurée, la première difficulté a été de se mettre d’accord sur les conditions d’intervention entre les fournisseurs et les clients.
combustibles fabriqués sur le site Framatome de Romans-sur-Isère
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