8/8 – Ces projets qui veulent révolutionner la fusion nucléaire
En parallèle des grands programmes internationaux sur la fusion nucléaire, dont ITER est le fer de lance, un écosystème se développe de manière accélérée ces dernières années autour de start-up et d’entreprises, soutenu par des politiques incitatives et l’évolution des mentalités en faveur de la lutte contre le changement climatique.
De l’un de ces projets, essentiellement concentrés en Amérique du Nord, pourrait émerger la technologie qui commercialisera le premier kWh de fusion nucléaire. En 2013, le think tank washingtonien ThirdWay [1] référençait 48 projets (de fission et de fusion). En 2018, ce chiffre a augmenté, passant à 75. En tout, ce sont 1,3 milliard de dollars de capitaux privés qui ont été investis. Si la fusion reste en second plan du fait de sa recherche plus précoce (early-stage), elle fait fréquemment parler d’elle, à la fois en raison de ses avancées et surtout des fonds qu’elle lève, lesquels dépasseraient presque ceux des start-up de fission. Si les start-up foisonnent ce sont les plus anciennes qui lèvent le plus de fonds, les plus récentes ne semblant pas, en dépit d’annonces tonitruantes, atteindre des levées de plus d’une dizaine de millions de dollars, un montant insuffisant pour construire un premier démonstrateur.
Du complément à ITER à la rupture technologique, des projets aux ambitions variées
Parmi tous les projets de fusion développés, deux stratégies ressortent. D’une part, les projets (la majorité) qui revisitent des concepts abandonnés par les laboratoires nationaux,
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