8/9 – Grands vents et tornades : le nucléaire veille au grain
Comparés à bien d’autres régions du monde, les vents puissants et les tornades sont plutôt rares en France métropolitaine, mais pas assez pour exclure la probabilité d’un tel événement. En conséquence, comment ce risque est-il pris en compte et comment les installations nucléaires se protègent-elles ?
Chaque année, la France est touchée par plusieurs tempêtes, de nombreux orages et des tornades, c’est-à-dire par des événements susceptibles de produire des vents violents. Mais tandis que la France a subi environ 920 tornades depuis 1900, ce sont 800 à 1 200 d’entre elles que les États-Unis essuient… tous les ans. Néanmoins, ce risque est pris en compte dans la sûreté des installations nucléaires, y compris en France, qui, au besoin, mettent en place de nouvelles actions en accord avec les données climatologiques les plus récentes.
L’aléa, ou comment prendre en compte l’exceptionnel
En France, les données recensées et les études réalisées sur les tornades proviennent principalement des travaux de « Climat-Énergie-Environnement » et de l’Observatoire français des tornades et des orages violents (Keraunos). Ces données permettent en particulier de calculer la probabilité de la survenue d’événements de type tornade.
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