9/10 – Le nucléaire, un allié de la qualité de l’air
Images de Beijing et Delhi dans la brume, pics de pollution atmosphérique en Europe et outre-Atlantique, le « smog », issu du développement industriel et des voitures, a la vie dure. Et son impact sur la santé, largement documenté, n’est plus à démontrer. Nucléaire et renouvelables, énergies bas carbone, constituent des outils puissants pour répondre à ce problème majeur de santé environnementale.
Le smog, cette pollution de l’air dans les villes, est dû essentiellement à la combustion des énergies fossiles notamment le charbon. Les cités chinoises et indiennes souffrent de leur développement industriel et de la gourmandise en énergie qui s’y rattache, majoritairement produite par le charbon, ressource locale ou importée à bas coût.
Un développement qui s’apparente à celui de l’Angleterre de la révolution industrielle, qui avait conduit Londres à devenir dans les années 1950-1960 la capitale du smog. Si les indicateurs pour rendre compte de cette évolution ont changé, le lien entre un surcroît de mortalité et les effets de la combustion du charbon sont établis à Londres dès les années 1950. C’est à cette époque que la ville prend des premières mesures drastiques. Les indicateurs utilisés alors, fumées noires et SO2, étaient très élevés. De nombreuses études suivront, permettant de préciser les types de particules à l’origine de la pollution atmosphérique.
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