9/11 – Relations écoles : la filière nucléaire consolide ses viviers de talents
Pour que la France puisse demeurer un acteur incontournable des technologies nucléaires, les entreprises de la filière doivent poursuivre le remplacement des générations de techniciens, d’ingénieurs et de chercheurs, recrutés pour la construction du parc électronucléaire dans les années 80, qui partent en retraite. Dans le même temps, elles doivent recruter pour les opérations de maintenance menées dans le cadre du programme « Grand Carénage [1] » ainsi que pour les opérations de démantèlement de certaines installations. Pour mener à bien ces chantiers et continuer de se développer, la troisième filière industrielle de France travaille avec les écoles et les universités pour développer les compétences nécessaires.
Avec 220 000 emplois directs et indirects et 190 000 emplois induits, la filière électronucléaire française est la troisième filière industrielle, après celles de l’automobile et l’aéronautique. La période de flux important de recrutements du début des années 2010 a permis aux acteurs du secteur – AREVA, le CEA et EDF et leurs sous-traitants – d’anticiper le renouvellement de leurs compétences.
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