9/9 – Adaptation des installations nucléaires : une approche de plus en plus systémique
En France, les installations nucléaires ont intégré les aléas climatiques dès leur conception et se sont adaptées aux évolutions. C’est le cas notamment pour le site Orano Tricastin dans la gestion de ses rejets d’effluents et plus globalement pour le parc nucléaire en France.
Le point avec Frédéric Brun, ingénieur prévention des risques chez Orano et Catherine Halbwachs, chargée de mission climat à la Direction de la production nucléaire et thermique (DPNT) d’EDF, qui ont eu l’opportunité de s’exprimer lors du webinaire de la Sfen le 19 janvier 2021.
La gestion des effluents liquides des installations Orano Tricastin
Situé dans la vallée du Rhône, au sud de la France, le site du Tricastin est soumis à un climat de type méditerranéen « exposé aux premières conséquences du réchauffement climatique », décrit Frédéric Brun. Les rejets d’effluents à Orano Tricastin sont liés aux usages de l’eau sur un site industriel.
« Quand il pleut sur 600 hectares – la superficie du site – cela représente un volume de pluie à gérer, contrôler, puis transférer et rejeter dans les milieux récepteurs ». D’autres effluents sont concernés : les eaux de refroidissement, les eaux usées sanitaires, les effluents de procédés. Les transferts dans les milieux naturels et les conditions de transfert sont relativement anciens.
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Propos recueillis par la rédaction, Sfen – Photo © Cuhlik – Les installations nucléaires sont conçues en tenant compte de leur environnement et de leur évolution. C’est le cas de la centrale nucléaire de Palo Verdeen Arizona qui utilise les eaux usées de la ville de Phoenix pour son approvisionnement.