ARC-Nucléart : le nucléaire au chevet du patrimoine
Le nucléaire ne se résume pas uniquement à la production d’électricité. Son champ d’action est en effet beaucoup plus vaste avec notamment les secteurs du médical, de l’agroalimentaire et, plus étonnant, le domaine culturel. C’est là qu’officie ARC-Nucléart, à la fois atelier de restauration et laboratoire de recherche pour la sauvegarde du patrimoine culturel.
Entre batteries électriques et nanotechnologies, ARC-Nucléart a su se frayer un chemin sur le site du CEA à Grenoble. Le CEA est d’ailleurs l’un des membres fondateurs d’ARCNucléart. Unique en son genre, cette structure est à la fois un atelier de conservation-restauration du patrimoine et un laboratoire de recherche. Depuis sa création en 1970, il y a maintenant plus de 50 ans, ARCNucléart agit dans l’intérêt général pour la conservation des oeuvres d’art1 : la momie de Ramsès II, les vestiges du Titanic, les imposants bateaux antiques découverts au fond du Rhône, bon nombre de témoignages de l’Histoire sont passés entre les mains expertes des scientifiques d’Arc-Nucléart. Techniques de restauration et sciences nucléaires y sont ainsi combinées pour leur offrir une véritable seconde vie.
L’alliance des savoirs
Au sein d’ARC-Nucléart, 18 personnes oeuvrent à redonner vie à des objets très anciens ayant subi les dégradations du temps ou de leur environnement de conservation. L’équipe comprend à la fois des professionnels de filières culturelles, comme des restaurateurs, et des spécialistes de filières scientifiques, des ingénieurs en physique nucléaire, des chimistes, des biologistes… Pour Amy Benadiba, directrice scientifique et culturelle, cette complémentarité des métiers est essentielle, car « ARC-Nucléart ne fonctionne que si l’on travaille ensemble sur les collections, en croisant l’expertise acquise par chacun dans nos différents domaines ».
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