Climat : pour le GIEC, le nucléaire est une énergie bas carbone  - Sfen

Climat : pour le GIEC, le nucléaire est une énergie bas carbone 

Publié le 3 novembre 2014 - Mis à jour le 28 septembre 2021

Dans son dernier rapport publié le 2 novembre 2014, le GIEC alerte sur le risque climatique et propose des solutions pour éviter une hausse de la température moyenne de 2°C degrés. Entre autres, le GIEC propose de mobiliser l’ensemble des énergies bas carbone pour remplacer les énergies carbonées.

D’ici 2050, le GIEC indique que pour atteindre les objectifs climatiques, il faudra tripler, voire quadrupler  les investissements dans les énergies bas carbone comme les renouvelables, l’énergie nucléaire, le stockage du CO2 (CCS) ou à travers la bioénergie (BECCS).

Interviewé par la SFEN, Jean Jouzel, climatologue et vice-président du groupe scientifique du GIEC, le souligne « il y a très peu de scénarios qui réussissent à garder sous la barre des 2°C degrés sans nucléaire ».

Le GIEC met en avant les atouts de l’énergie nucléaire et notamment sa capacité à se substituer au charbon pour réduire significativement la pollution de l’air.

Cette prise de position marque un précédent. Il y a encore peu de temps, les instances internationales n’envisageaient pas le nucléaire parmi les énergies mobilisables pour lutter contre le dérèglement climatique. Désormais, l’urgence climatique conduit les experts à considérer l’ensemble des technologies connues et éprouvées permettant de contenir la hausse des émissions de gaz à effet de serre.

Ce rapport de synthèse fournit aux chefs d’Etat et de gouvernement les connaissances permettant d’arriver à un accord sur le changement climatique lors du sommet climatique de Paris en 2015.  

Par la Rédaction