Création d’un nouveau master démantèlement à Marcoule - Sfen

Création d’un nouveau master démantèlement à Marcoule

Publié le 31 août 2015 - Mis à jour le 28 septembre 2021
marcoule

« Management de l’assainissement démantèlement et de la valorisation des sites industriels ». C’est l’intitulé du nouveau master II proposé par l’Institut de chimie séparative de Marcoule (gard). Développé conjointement par le CEA, le Pôle de valorisation des sites industriels (PVSI), l’IAE, l’université et l’ISEM de Montpellier, et l’Institut national des sciences et techniques nucléaires, il a accueilli sa première promotion à la rentrée 2015.


Philippe Guiberteau, Directeur du CEA Marcoule et parrain de la première promotion, a salué « un cursus unique en France, qui s’inscrit pleinement dans les objectifs du PVSI de structurer la filière. La formation est un axe fondamental pour accompagner les innovations et rassembler à Marcoule le tiercé gagnant : recherche, formation et industrie. »

Les étudiants partageront leur temps entre des modules universitaires à Montpellier, des modules professionnels à Marcoule et des sessions d’apprentissage en entreprise. Ils ne devraient pas avoir de mal à trouver un travail à l’issue de leur cursus : « c’est un secteur pour lequel un gisement d’emplois a été identifié, affirme Philippe Guiberteau. D’autant que leurs compétences dans les techniques innovantes du nucléaire peuvent être utilisées dans d’autres types de chantiers où on retrouve les mêmes problématiques. » « Il y a un besoin de cadres à même de piloter ces projets », souligne pour sa part le directeur de l’IAE de Montpellier Eric Stéphany.

Des étudiants aux profils variés

Les neuf étudiants de sept nationalités qui composent la première promotion sont issus de cursus variés : ressources humaines, économie, gestion, imagerie médicale… Certains disposent déjà de formations dans les domaines industriels ou nucléaires qu’ils souhaitent compléter par des compétences managériales. « Cette formation nous promet du personnel de qualité dans nos entreprises », conclut Philippe Guiberteau. Elle promet aussi de l’emploi dans un secteur en devenir.

Par la Rédaction