L’efficacité du nucléaire contre le réchauffement climatique - Sfen

L’efficacité du nucléaire contre le réchauffement climatique

Publié le 15 avril 2013 - Mis à jour le 28 septembre 2021

Alors que la tendance mondiale est à la hausse des rejets de CO2, les conséquences du réchauffement climatique se font de plus en plus visibles et importantes. Décarboner est pourtant une priorité depuis la fin des années 1990 et les négociations du protocole de Kyoto.

Pour réduire de manière conséquente les émissions de CO2, il faut prendre en compte le fait que la production d’électricité est à l’origine de près du tiers des rejets mondiaux de dioxyde de carbone. Cela est en grande partie dû à un recours trop important aux énergies fossiles. À l’inverse, le choix du nucléaire permet des réductions significatives des rejets de CO2.

Les chiffres mondiaux d’émission de CO2 sont inquiétants : les rejets ont dépassés les 30 milliards de tonnes annuelles, alors qu’il ne faudrait pas dépasser la barre des 15 milliards. Les combustibles fossiles en sont la cause principale : rejet de plus de 30 milliards de tonnes annuelles. Il est urgent de prendre les décisions nécessaires, durables et efficaces.

Un recours accru du nucléaire, son doublement par exemple, pourrait économiser jusqu’à 5 à 6 milliards de rejets annuels, ne pas le développer apparait comme une erreur écologique ! D’autant qu’il présente d’autres avantages pour les Etats et les citoyens : prix compétitif, production massive et continue, etc.

Mais tous les pays industrialisés ne sont pas dans les mêmes situations d’urgence : la France figure aux côtés de la Suède parmi les pays industrialisés où l’atmosphère est la moins polluée par la production d’électricité. Ces deux pays, qui ont fait le choix du nucléaire appuyé par l’hydraulique, sont également les moins pollueurs en CO2 par rapport au nombre d’habitants : 5,5 tonnes annuelles en France contre 9,3 en Allemagne, et une moyenne de 7,5 tonnes en Europe (source : Commissariat général au développement durable).

Si les pays industrialisés pouvaient suivre les exemples donnés par la France et la Suède, la transition vers le facteur 4 (division par 4 des rejets à effets de serre dans les pays industrialisés) aurait plus de chances d’être atteinte et la menace du réchauffement climatique s’en trouverait atténuée.

Par la rédaction