Etats-Unis : la Nouvelle Angleterre appelle à soutenir le nucléaire - Sfen

Etats-Unis : la Nouvelle Angleterre appelle à soutenir le nucléaire

Publié le 13 septembre 2018 - Mis à jour le 28 septembre 2021
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Après les Etats de New-York, de l’Illinois et du New-Jersey, les Etats de la très écologiste Nouvelle Angleterre (CT, MA, ME, NH, RI, VT) appellent à soutenir l’énergie nucléaire.

Cinq des six gouverneurs des Etats de cette région du Nord-Est des Etats-Unis ont signé, mi-août, une lettre adressée à l’ISO-New England (ISO-NE), le gestionnaire du réseau, afin de lui demander d’étudier des moyens pour encourager le développement des énergies propres (et fiables) dans la région, faisant spécifiquement mention aux énergies renouvelables mais aussi au nucléaire. La lettre souligne en particulier les avantages du nucléaire et s’inquiète de la fermeture prochaine de la centrale Pilgrim (MA), qui ne laisserait en juin 2019 plus que deux centrales en fonctionnement dans la région, Millstone (CT) et Seabrook (NH), soit seulement 3 500 MW d’électricité de base.

Dans ces Etats, la sur-dépendance au gaz fait craindre, notamment en hiver lorsque celui-ci est largement utilisé pour le chauffage, des pénuries et oblige l’ISO-NE à s’appuyer sur des ressources aussi chères et polluantes que le fioul. Cette démarche des gouverneurs en a surpris plus d’un, puisqu’en 2016, ils s’étaient élevés contre une initiative de l’ISO-NE qui visait entre autre à soutenir les réacteurs nucléaires en établissant au niveau régional une taxation sur les émissions carbone. La lettre apporte aussi un soutien de poids à la Federal Energy Regulatory Commission (FERC), qui en juillet demandait de développer un nouveau type de contrat pour accroitre la sécurité énergétique du nord-est américain. Les gouverneurs ajoutent également que toute action devra limiter l’impact financier sur les consommateurs.

Cet article est un résumé d’articles parus dans la presse. Il n’engage en aucun cas ni la responsabilité de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, ni celle de son Service nucléaire.


Par la rédaction et l’Ambassade de France aux Etats-Unis