Fukushima Daiichi : vers le retrait du combustible nucléaire
Un plan de retrait du combustible des trois réacteurs de la centrale accidentée a été présenté.
L’entité publique Nuclear Decommissioning Facilitation Corporation (NFD) qui soutient Tepco, l’opérateur de la centrale de Fukushima Daiichi, dans ses opérations de démantèlement du site, a annoncé fin juillet un plan de retrait du combustible des trois réacteurs de la centrale.
Le plan prévoit principalement un retrait du combustible fondu à sec et latéralement : un bras robotisé commandé à distance devrait donc accéder par le flanc du réacteur au combustible fondu, partiellement immergé dans l’eau.
La NDF a conclu après plusieurs analyses que la réparation des bâtiments des réacteurs puis leur remplissage avec de l’eau serait une opération trop complexe. L’eau jouant le rôle d’écran protecteur contre la radioactivité, le choix d’un retrait « à sec » rend les opérations extrêmement délicates et suppose des mesures de sécurité renforcées afin d’éviter toute contamination.
Le gouvernement a annoncé qu’il se prononcerait sur la décision finale courant septembre pour un début des opérations en 2021. Des travaux ont en parallèle débuté le 2 août pour recouvrir le réacteur 3 d’un dôme qui empêchera que de la matière radioactive s’échappe lors du retrait des 566 assemblages de combustibles usés entreposés dans la piscine du réacteur.
Cet article est un résumé d’articles parus dans la presse japonaise. Il n’engage en aucun cas ni la responsabilité de l’Ambassade de France au Japon, ni celle de son Service nucléaire.