Fukushima : débat sur le déversement de l’eau tritiée dans l’océan
L’AIEA et la NRA ont incité Tepco à déverser cette eau dans l’océan mais l’opposition de l’opinion publique fait hésiter le gouvernement.
777 000 tonnes d’eaux de refroidissement des réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi, décontaminées mais contenant encore du tritium sont entreposées sur le site de la centrale. L’AIEA et la NRA ont incité Tepco à déverser cette eau dans l’océan mais l’opposition de l’opinion publique fait hésiter le gouvernement.
Le nouveau président de Tepco, Takashi Kawamura, a pourtant annoncé vendredi 14 juillet, la décision de l’entreprise de reverser l’eau tritiée dans l’océan afin de faciliter et d’accélérer le processus de démantèlement.
Les communautés de pêcheurs de Fukushima ont immédiatement réagi et se sont opposés à la décision, ainsi que le Ministre de la Reconstruction, qui craint que le déversement des eaux décontaminées ne ruine les efforts réalisés pour redorer l’image de la préfecture.
Tepco a corrigé cette annonce précisant que les propos de Takashi Kawamura reflétaient seulement la volonté de l’opérateur de répondre aux incitations de la NRA à relâcher l’eau tritiée dans l’océan, tout en respectant les recommandations du gouvernement et les standards scientifiques et technologiques. L’opérateur a ajouté que l’accord du gouvernement et de la préfecture de Fukushima étaient primordiaux dans la prise de décision et que sans lui, la décision finale ne pouvait être prise.
Cet article est un résumé d’articles parus dans la presse japonaise. Il n’engage en aucun cas ni la responsabilité de l’Ambassade de France au Japon, ni celle de son Service nucléaire.