L’industrie nucléaire américaine montre un fort intérêt pour l’impression 3D
Engagée dans l’amélioration de sa compétitivité, Westinghouse a annoncé qu’il visait à être la première compagnie à installer, dès 2018, les premiers composants en réacteur produit par la méthode de la fabrication additive, plus connue sous le nom d’impression 3D.
Selon la compagnie, la méthode de production serait en effet bien adaptée à l’industrie nucléaire qui requiert des composants en faible volumes, d’une grande variété et de très haute qualité. Plusieurs autres sociétés s’intéressent aux applications possibles de l’impression 3D telles que Siemens ou GE-Hitachi.
Si l’avantage en termes de réduction de coût et de temps de production semble admis pour la presque totalité des composants, le vrai challenge sera de trouver une méthode pour les qualifier sans avoir un recours systématique aux essais destructif, dont l’impact sur le coût final est conséquent. Dans cette quête, Westinghouse est très largement soutenu par le département d’Etat à l’énergie (DOE) via des aides et des collaborations pour conduire des études sur la fabrication additive (8 millions de dollars reçus dès 2016).
Cet article est un résumé d’articles parus dans la presse. Il n’engage en aucun cas ni la responsabilité de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, ni celle de son Service nucléaire.
Crédit photo : Westinghouse
Légende : Westinghouse a choisi la fabrication additive par projection de liant pour produire ses prototypes d’allumeurs à hydrogène passifs pour les essais. Ces pièces n’ont pas pu être produites avec le même niveau de performance en utilisant la fabrication traditionnelle.