Japon : l’exploitant TEPCO relance le projet de construction d’Higashidori - Sfen

Japon : l’exploitant TEPCO relance le projet de construction d’Higashidori

Publié le 3 juillet 2018 - Mis à jour le 28 septembre 2021
higashidori

La centrale d’Higashidori, localisée à l’extrême nord de l’île principale d’Honshu, est composée d’un unique réacteur ABWR qui devait être opéré par TEPCO et devait initialement démarrer en mars 2017. L’accident de la centrale de Fukushima avait cependant gelé le projet.

TEPCO s’apprête désormais à relancer la construction en débutant de nouvelles études sur les caractéristiques géologiques du site. Ces études, qui débuteraient à la fin de l’année (ou début 2019 au plus tard), doivent prendre fin en 2020.

La centrale d’Higashidori-TEPCO se situe sur un site voisin d’une centrale construite en 2005 et détenue par Tohoku EPCO (Higashidori-Tohoku EPCO). Selon certaines études, cette dernière se situerait sur une faille géologique, ce qui fait craindre un risque sismique. TEPCO prévoit par conséquent de creuser un tunnel de 2 km de long afin de vérifier la présence et la structure de cette faille. En parallèle aux forages visant à tester le sol, TEPCO doit également mener des analyses afin de pouvoir répondre efficacement aux nouvelles normes de sûreté.

Face au poids financier des conséquences de l’accident de Fukushima, TEPCO ne peut s’engager seul dans la construction de cette centrale. Pour autant, la finalisation et le démarrage d’Higashidori serait une source de revenus non négligeable. TEPCO envisage donc de partager les coûts de construction et la gestion de la centrale avec d’autres compagnies électriques, en particulier Tohoku EPCO, Chubu EPCO et JAPCO. Une décision concernant cette collaboration pourrait avoir lieu après finalisation des études géologiques et publication de leurs résultats, soit autour de 2021.

Cet article est un résumé d’articles parus dans la presse. Il n’engage en aucun cas ni la responsabilité de l’Ambassade de France au Japon, ni celle de son Service nucléaire.


Par la rédaction et l’Ambassade de France au Japon