Lancement d’une étude de faisabilité d’un projet HTR en Arabie saoudite - Sfen

Lancement d’une étude de faisabilité d’un projet HTR en Arabie saoudite

Publié le 4 juillet 2017 - Mis à jour le 28 septembre 2021

La collaboration nucléaire entre la Chine et l’Arabie saoudite marque un pas supplémentaire avec le projet de construction d’un réacteur à haute température chinois en Arabie saoudite.

Lors de sa rencontre le 15 mai à Pékin avec une délégation saoudienne conduite par Dr Waleed Hussain Abulfaraj, vice-Président de KACARE, M. GU Jun, Directeur général de la CNEC s’est déclaré disposé à partager l’expérience chinoise pour réaliser un projet de réacteur haute température (HTR) en Arabie saoudite, notamment dans le cadre de l’initiative des routes de la soie maritime et terrestre. Il a précisé que la CNEC souhaitait renforcer sa coopération avec son partenaire saoudien dans le domaine de la formation de personnel et de la localisation industrielle du nucléaire en Arabie saoudite.

En soulignant l’importance accordée par KACARE au partenariat stratégique avec la CNEC et l’Université Tsinghua, M. Abulfaraj a précisé que le HTR répondait parfaitement aux besoins de son pays : production électrique, dessalement de l’eau de mer et production de vapeur industrielle. La coopération entre la Chine et son pays dans le développement du HTR était en accord avec le plan de l’Arabie saoudite pour réduire sa dépendance au pétrole (Programme de transformation 2020) a conclu le vice-Président de KACARE.

Après l’entretien, M. GU Jun et M. Abulfaraj ont coprésidé la première réunion du groupe de travail conjoint, chargé de mener une étude de faisabilité sur le projet d’un HTR en Arabie saoudite. Une quarantaine d’experts ont participé à la réunion pour une durée de trois jours et ont eu des échanges sur les domaines d’application, les droits de propriété intellectuelle, la coopération industrielle et le financement du projet ainsi que la mise en place de régulateurs en Arabie saoudite.

Le groupe de travail finalisera un rapport de faisabilité durant cette année et le soumettra au gouvernement saoudien pour autorisation de lancement des travaux préliminaires du projet.

Cet article est un résumé d’articles parus dans la presse. Il n’engage en aucun cas ni la responsabilité de l’Ambassade de France en Chine, ni celle de son Service nucléaire.


Par la rédaction et l’Ambassade de France en Chine