La NRC veut accélérer le processus de certification des combustibles innovants - Sfen

La NRC veut accélérer le processus de certification des combustibles innovants

Publié le 16 avril 2018 - Mis à jour le 28 septembre 2021
p-7442-03

La NRC envisage un grand changement dans la stratégie de licensing des Accident Tolerant Fuel (ATF) : réaliser la grande majorité des actions nécessaires pour qualifier le combustible en parallèle, et non plus comme aujourd’hui de manière séquentielle.

L’objectif est de réduire les délais, qui peuvent actuellement atteindre de 15 à 25 ans au total. Les exploitants souhaitent en particulier pouvoir avoir une meilleure visibilité des perspectives d’utilisation des ATF, alors qu’ils vont bientôt préparer leurs demandes pour un second renouvellement (jusqu’à 80 ans) des licences d’exploitation de leurs réacteurs. Le Nuclear Energy Institute (NEI) avait déjà plaidé pour une accélération du processus de licensing qui permettrait une utilisation des ATF dès 2025 environ afin de réaliser potentiellement des économies significatives sur les systèmes de sûreté (diesels de secours, refroidissements d’urgence, etc…).

La NRC a aussi noté que dorénavant les termes « évolutionnaire » et « révolutionnaire » ne seraient plus utilisés pour qualifier des concepts de combustibles, suivant qu’ils s’appuient sur des données en partie disponibles et utilisent des modélisations existantes ou non, et seront seulement différentiés en fonction de leur mérites propres, et donc la NRC parlera d’ATF envisageables à « court terme » ou à « long terme ».

Constatant que, du fait du fort intérêt des exploitants et des fabricants, les développements d’ATF se sont considérablement accélérés (déjà des premiers assemblages de test fabriqués par Global Nuclear Fuel (GNF) chargés dans Edwin I Hatch-1 (GA), et bientôt des assemblages de Framatome dans Vogtle-2 (GA) et des assemblages de Westinghouse dans Byron (IL)), la NRC examine la possibilité de mettre en oeuvre la méthode Phenomena Identification and Ranking Tables (PIRT), qui permet un meilleur partage des données, une meilleure concertation et une meilleure identification des points durs à lever dans les programmes de développement.

Cet article est un résumé d’articles parus dans la presse. Il n’engage en aucun cas ni la responsabilité de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, ni celle de son Service nucléaire.

Crédit photo : INL


Par la rédaction et l’Ambassade de France aux Etats-Unis