Nuclearplanet, le Google Maps du nucléaire
Lancée il y a six ans par le Forum nucléaire suisse, la carte du monde des installations nucléaires, « Nuclearplanet », fait peau neuve. L’application offre désormais de nouvelles fonctionnalités et une nouvelle interface pour permettre aux internautes francophones, germanophones et anglophones d’identifier la majorité des sites nucléaires à travers la planète.
Des informations à jour
Le site Nuclearplantet dresse le panorama exhaustif et à jour des sites nucléaires à travers le monde. L’ensemble des centrales nucléaires qui ont été ou sont toujours en exploitation sont répertoriées, y compris les installations démantelées et dont le site a été décontaminé.
Les centrales en projet ou en construction figurent aussi sur la carte interactive mais uniquement lorsque le choix du site a été définitivement arrêté. C’est pourquoi un pays comme la Pologne ne figure pas encore sur la carte et que l’Egypte, qui prévoit la construction de quatre réacteurs russes sur le site d’El-Dabaa (ouest d’Alexandrie), est présente sur Nuclearplantet.
Le site va plus loin et renseigne, centrale par centrale, plusieurs informations : le modèle de réacteur, ses données essentielles (début des études, début de la construction, mise en service, arrêt définitif de l’exploitation), sa puissance électrique nette, la filière de réacteur, sa situation (en service, en construction, en projet, à l’arrêt définitif) et le nom de l’exploitant.
La plate-forme donne les indicateurs permettant de connaître notamment la part d’électricité d’origine nucléaire dans le mix de chaque pays.
Les sites de stockage et d’entreposage de déchets radioactifs figurent également sur Nuclearplanet, c’est une nouveauté. C’est la société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs (Nagra), l’homologue suisse de l’Andra, qui fournit les données nécessaires et en assure la mise à jour. Le site distingue trois catégories de déchets radioactifs : ceux de haute activité, ceux de moyenne activité à vie longue, et les déchets de faible et moyenne activité.
Cependant, certaines informations ne figurent pas sur cette carte mondiale du nucléaire. C’est le cas des installations du cycle du combustible (Melox, La Hague, etc.), des installations de recherche (Cadarache, Saclay, etc.) et des centres de médecine nucléaire.
Une version disponible partout
Naviguer sur Nuclearplanet est aussi simple que de surfer sur Google Maps. Pour rechercher une centrale, il suffit de parcourir la carte et de zoomer sur le pays ou la région de son choix. A partir d’un certain degré d’agrandissement, la carte devient plus précise.
Intégralement « responsive », la plate-forme est consultable sur téléphone mobile et tablette et disponible en anglais, en français et en allemand.
Les informations sont mises à jour de façon permanente.
Crédit photo : EDF