Protection de l’environnement : la France en tête
En matière d’énergie, les classements mondiaux se suivent et se ressemblent : la France est toujours en tête ! Après avoir été classée première sur 146 pays, fin 2012, pour la qualité de son système de production d’électricité, elle occupe cette année 2013 le premier rang sur 124 pays pour le système énergétique garantissant une protection durable de l’environnement. Ce classement a été établi par le Forum économique mondial et rendu public le 18 décembre.
La France fait également partie, selon le Forum, des pays « les mieux préparés pour l’énergie du futur ». Sur ce point précis, la France est classée à la troisième place, derrière la Norvège et la Nouvelle Zélande, les auteurs du rapport indiquant que « la politique énergétique en France s’est attachée à trouver l’équilibre entre production d’énergie durable, accessibilité des prix et compétitivité de « l’industrie ».
Que ce soit dans ce rapport ou dans celui de l’agence internationale KPMG de 2012, le facteur essentiel expliquant ces classements d’excellence est l’important parc nucléaire dont dispose le pays. Cela est explicitement précisé dans les deux études. C’est grâce au nucléaire que la France arrive au 1er rang « pour la qualité de son électricité, sa disponibilité et son accès » ; c’est grâce à cette énergie que le pays peut mettre en place un système d’approvisionnement utilisant moins de combustibles fossiles et garantissant une protection à long terme de l’environnement.
Ces classements établis par des agences internationales corroborent les constats effectués en France même où les analyses réalisées depuis bientôt 50 ans montrent que les installations nucléaires n’entraînent pas de pollution significative de l’environnement. Par ailleurs, outre le fait de ne pas rejeter de CO2 ce qui est un atout majeur contre le réchauffement climatique, une centrale nucléaire de 1000 MW, par rapport à une centrale à charbon de même puissance, permet d’éviter le rejet, chaque année, de dizaines de milliers de tonnes de dioxyde de soufre, d’oxyde d’azote et de particules fines. Au niveau de l’ensemble du parc nucléaire, ces rejets évités se chiffrent en millions de tonnes. Cela explique que la France soit devenue depuis des années un des pays industrialisés où l’atmosphère est la moins polluée par la production d’électricité. L’étude du CITEPA (Centre Interprofessionnel Technique d’Etude de la Pollution Atmosphérique) l’a confirmé fin 2011 en notant qu’en France les rejets de 28 polluants et de gaz à effet de serre ont diminué de 50 % en 50 ans et en soulignant que cette diminution de la pollution était la conséquence du fait que « en 50 ans la France est passée du charbon au nucléaire ».
Finalement, ce que montrent ces palmarès flatteurs c’est que le nucléaire, lorsqu’il est conçu et exploité avec la rigueur nécessaire, est un véritable atout pour la sauvegarde de l’environnement.