Les réacteurs souterrains : une bonne idée trop vite enterrée ? - Sfen

Les réacteurs souterrains : une bonne idée trop vite enterrée ?

Publié le 31 août 2017 - Mis à jour le 28 septembre 2021
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Le premier accident nucléaire avec fusion partielle du coeur s’est produit en Suisse dans la petite centrale expérimentale de Lucens, le 21 janvier 1969 ; il n’a été officiellement dévoilé qu’en 2009, car il n’y avait eu aucune conséquence sanitaire ni environnementale, la centrale ayant été placée en souterrain. Plusieurs petits réacteurs en Europe et trois plus importants en Sibérie, tous souterrains, avaient précédé cette installation, ceux-ci longtemps couverts par un secret absolu, grâce à cette position souterraine. En dépit d’un symposium en 1981, de nombreuses recommandations d’experts, et des deux accidents de Tchernobyl et Fukushima, cette solution ne semble pas étudiée.

Introduction: l’accident de Lucens

Lors de la journée d’études de la SFEN sur les accidents nucléaires, le 10 mai 2017, le panorama présenté n’a pas évoqué l’accident de Lucens, en Suisse, en 1969, le premier ayant conduit à une fusion partielle du coeur du réacteur, longtemps avant ceux de Three Mile Island (Pennsylvanie, 1979), Tchernobyl (Ukraine, 1986) et Fukushima (Japon, 2011).

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Par Pierre Duffaut, ancien ingénieur géologue à EDF puis au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)